Histoire d’une rencontre avec le BALI 4.4

"Les atouts du BALI nous séduisent de plus en plus."

Nous, on vient du monocoque. Nous avons eu un DUFOUR arpège, avec lequel nous avons traversé l’Atlantique, nous avons eu 3 JEANNEAU de
différentes tailles, et notre dernier bateau était un Oceanis 51. Nous avons fait 4 traversées de l’atlantique (2 allers-retours) et 2 tours de méditerranée. Nous ne comptons pas les croisières estivales ici et là, mais cela nous amène à pas loin de 35.000 milles parcourus en tout.

Nous sommes des monocoques, aucun doute là-dessus ! Jusqu’au jour où… Jusqu’au jour, où nous avons fait la connaissance de Jacqueline et Patrick, dans un mouillage de Minorque, à CALAS COVES plus précisément. Ils tombent en rade d’annexe, leur moteur s’étouffe et ne démarre plus... ils se rapprochent dangereusement des falaises. Notre annexe étant déjà dans l’eau, et prête, je leur porte immédiatement assistance, pour les ramener à leur bateau, ancré plus profond dans la baie, dans presque pas d’eau… Car oui, le catamaran a cet avantage, c’est d’aller mouiller dans très peu de fond.

Naturellement, le soir, Jaqueline et Patrick nous invitent à prendre un verre sur leur bateau, pour me remercier de les avoir aidé. Nous arrivons donc vers 19h30 sur un BALI 4.6, dont ils venaient de prendre possession à La Rochelle. Beaucoup de préjugés de notre part : un CATAMARAN, un BALI de surcroit : à priori, on ne doit pas partager grand-chose avec ces gens-là… A vrai dire, nous n’avions jamais regardé ces bateaux de près, car les « caravanes sur l’eau », ce n’est pas notre truc.

Je vous la fais bref, mais nous passons une excellente soirée et découvrons cette unité, pour laquelle nous nous étions, je l’avoue, grandement trompés… Nous
échangeons nos expériences, et ils nous « vendent » leur bateau, expliquent leur choix, les justifient, et nous demandent comment nous, nous ferions cela sur notre monocoque…. C’est vrai qu’ils ont pas mal d’arguments… mais nous ne nous laissons pas démonter, car il y a aussi des choses en monocoque qu’un catamaran ne peut faire ! Bref, tout est histoire de compromis…

Après cette belle soirée, c’est vrai que ni Sandra, ni moi ne regardions les BALI du même œil… nous y voyions des avantages certains, et l’idée (et surtout l’acceptation de passer du mono au cata) commençait à germer. Salon Nautique de La Grande Motte 2022, nous prenons rdv avec BALI, pour visiter le BALI 4.4, car c’est le seul modèle avec un « flybridge » mais une bôme restée accessible pour des marins comme nous ! Et c’est un élément de sécurité pour nous qui ne naviguons qu’à 2. Et au-delà de ça, nous trouvons le bateau mieux équilibré, avec une plus grande surface de voile, et une ligne plus élégante, moins haute sur l’eau.

Les atouts du BALI nous séduisent de plus en plus : La porte basculante à l’arrière, la surface sur le cockpit avant (dont nous avions pu profiter lors de la soirée sur le bateau de nos « rescapés »), et les volumes ! Partout ! dans la nacelle, dans les cabines, la grande cuisine, le frigo américain, le très grand carré, etc…

Il nous reste juste un souci à résoudre : les performances. Car vous vous doutez bien que venant du monocoque, nous ne sommes pas non plus prêts à faire tous les compromis. Le confort au mouillage, c’est bien, mais faire de la voile, c’est le point pour lequel nous ne ferons aucune concession. Nous prenons donc rdv au chantier directement à Canet-en-Roussillon, où ils disposent toute l’année d’une flotte de démonstration. Facile donc de choisir la date. Et hop ! en Mer !

20 nœuds de sud, mer légèrement formée, grand soleil : i-dé-al !

Richard le skipper sort le bateau seul, pendant que nous l’aidons à ranger les pare battages dans les grandes soutes avant (plus profondes que moi je ne suis grand !).

Nous partirons au portant, il décide donc de tout envoyer. Je pense maintenant que c’était pour nous impressionner… Et il a bien fait : 20 TWS, 130° du vent, GV haute et solent, et nous déboulons à 12 knts…

Nous sommes assis sur le cockpit avant, les 2 portes (avant et arrières) grandes ouvertes, le bateau à plat, pas une goutte sur le bateau : WOW…. Et surtout : pas un grincement.

Le bateau est silencieux. Richard m’explique qu’en raison du pontage intégral avant, le bateau est moins flexible, travaille moins, et donc ne grince pas…. CQFD.

Sur le retour, Richard décide de garder la GV haute, et de serrer le vent avec le solent. La mer n’étant pas forte, le bateau peut les tenir. Et effectivement, nous remontons au près entre 35 et 40° de vent entre 8 et 9 knts, ce qui est tout à fait honorable versus notre monocoque, qui serait déjà en pleine gite avec 1 ris
dans la GV…. !!

Un regard de Sandra sur la route du retour, et je comprends immédiatement que nous avons ici notre prochain bateau !

Il nous sera livré cet automne, avec des moteurs NANNI (nous venons de l’apprendre), mais la façon dont le bateau est construit, la manière à laquelle il navigue, et la façon dont nous avons été reçus chez BALI pour visiter l’usine et essayer le bateau : nous avons pleinement confiance dans le chantier et dans ses choix, malgré tous les déboires que nous connaissons tous à la réception d’un bateau neuf, et ce, quel que soit le chantier…

Le Bali 4.4 séduit par ses espaces ouverts, son flybridge spacieux, son confort inégalé et ses performances en navigation. Rendez-vous sur notre page dédiée pour découvrir tous les atouts du Bali 4.4.

Bali 4.4
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